Rémi et les sortilège du roi
Il y a bien longtemps, dans un petit village, un jeune
homme appelé Rémi qui avait vingt ans. Il vivait avec ses parents dans un très
beau château. Il était doté d’une beauté et d’une intelligence incroyables, et
ce qu’il aimait faire le plus c’était des jeux de combat.
Un jour, en se baladant dans le village, il fut
surpris par une voix qui l’appelait par son prénom : « Rémi !
Rémi ! À l’aide ! » Rémi se retourna et découvrit que la voix
venait d’un petit dragon très mignon.
« Oh ! Mais qu’est-ce que tu fais là petit
dragon ? » demanda Rémi.
Le dragon répondit : « Toute ma famille est
sous l’emprise du méchant roi Dragosse qui détient également la princesse Alice
et il faudra que tu viennes la délivrer et débarrasser ma famille du sortilège
maléfique. » Rémi tout étonné dit au dragon : « Mais pourquoi
moi ? » « El bien parce que tu es très intelligent et tu adores
les combats donc tu es le seul qui peut m’aider. » répondit le petit
dragon. Rémi réfléchit un moment et dit : « Très bien, j’ai une
petite idée, je vais rendre visite à mes amis les lutins qui pourrons m’aider
dans ma mission car chacun d’eux a un pouvoir magique qui me sera d’une grande
utilité. » Le petit dragon, très content, remercia Rémi et disparut comme
par enchantement.
Rémi commença son chemin vers la forêt où vivaient les
lutins. Dès que le gardien le vit, il avertit les autres qui l’accueillirent
avec joie. Rémi leur raconta son histoire et leur demanda de l’aider. Alors le
chef des lutins lui proposa un cristal magique qui au contact avec les rayons
du soleil déjouait tous les sortilèges. Le lutin bricoleur lui fabriqua un
tapis volant ensuite, le lutin pâtissier lui prépara un beau gâteau empoisonné,
le lutin malin lui fournit le plan du château et enfin, le lutin bricoleur lui
offrit une épée magique et une armure pour se protéger des flammes de la
famille du petit dragon.
Rémi prit tous les objets offerts pas ses amis lutins
et partit aussi vite qu’il pouvait en les remerciant. Il monta sur son tapis
volant et se dirigea vers le village des dragons. Avant de rentrer, il mit son
armure et rangea ses objets précieusement. Dès que les dragons l’eurent vu ils
commencèrent à s’agiter et à cracher du feu, il eut peur au début mais se
rappela qu’il était bien protégé grâce à son armure. Ensuite, il se mit dans un
petit coin ensoleillé et sortit son cristal magique qu’il mit au contact des
rayons du soleil. Ainsi, les dragons furent devenus dociles et Rémi se
rapprocha d’eux pour les caresser. Il leur demanda où se trouvait la princesse
Alice pour aller la délivrer. Le papa dragon annonça à Rémi que la mission ne
serait pas facile parce que la princesse se trouvait au sous-sol du château et
qu’elle fut bien surveillée par des gardiens et des chiens de chasse. Mais Rémi
le rassura en lui disant qu’il avait une bonne idée et qu’il aurait besoin de
lui pour creuser un tunnel qui l’emmènerait directement dans la chambre de la
princesse. Le dragon accepta et se mit tout de suite au travail et se servant
du plan qu’ils avaient.
Une fois arrivé dans la chambre d’Alice, Rémi la
confia au dragon pour la mettre dans un lieu sûr, et sortit son épée pour
combattre les gardiens et leurs chiens. Après un long combat, Rémi réussit à
les tuer et se dirigea sans tarder vers la cuisine pour se munir d’un tablier
et d’une toque. Ensuite, il alla offrir le gâteau empoisonné au roi qui était
très affamé. A la vue du gâteau, le roi fut très content et le dévora sans
laisser une seule miette. Après, il se sentit fatigué et alla se coucher dans sa
chambre pour toujours.
Après, Rémi rejoignit les dragons pour retrouver la
princesse et lui demanda sa main, la princesse accepta et tous les deux se
marièrent et eurent beaucoup d’enfants.
Angéla et la licorne
Il était une fois, une jeune fille qui s’appelait
Angéla. Elle avait dix-neuf ans. Elle était d’une grande beauté, ses cheveux
étaient blonds et très longs et ses yeux étaient bleus. Elle mettait une robe
blanche qui la rendait encore plus belle, et elle avait une jolie couronne en
fleurs qu’elle avait fabriquée elle-même.
Angéla vivait dans la jungle parce que ses parents
l’avaient abandonnée une fois en faisant une excursion. Donc elle avait appris
le langage des animaux et elle devint leur meilleure amie.
Un jour, en se promenant dans la jungle, elle
rencontra une magnifique licorne couchée par terre. Angéla s’approcha d’elle et
découvrit que la licorne était blessée à la patte. En voyant cette blessure,
Angéla demanda à la licorne : « Oh pauvre amie ! Qu’est-ce
qui t’est arrivé ? » La licorne répondit : « Je me
promenait paisiblement dans la jungle quand des chasseurs m’ont tiré dessus,
j’ai réussi à m’échapper mais là je suis trop fatiguée pour continuer. »
Angéla, très émue, dit : « Qu’est-ce que je pourrais faire pour
toi ? » La licorne répondit : « Mon remède se trouve chez
une gentille fée, mais elle habite dans une caverne sombre et pleine de pièges.
On dit même que personne n’a réussi à en sortir vivant. » Mais Angéla
tenait tellement à aider son amie qu’elle ne s’était pas rendue compte du
danger qui l’attendait.
Devant l’obstination d’ Angéla, la licorne céda et lui dit : « Puisque tu
insistes, je te donne un porte-bonheur qui t’aidera à surmonter les épreuves
qui t’attendent. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, Angéla, munie de son
porte-bonheur, partit à l’aventure. Arrivée devant la caverne, Angéla fut
surprise par le calme et l’obscurité des lieux. Elle eut peur mais elle pensa à
son amie et au porte-bonheur qu’elle avait et elle fut rassurée. Elle entra
dans la caverne, et commença à marcher jusqu’à ce qu’elle tombe dans un trou
plein d’araignées. Elle réfléchit un moment et fit fonctionner son
porte-bonheur qui était magique et toutes les araignées se transformèrent en
une petite échelle qui lui permit de monter et de continuer son chemin. Mais
quelques minutes plus tard, elle tomba dans un autre piège qui se referma tout
de suite. Elle regarda autour d’elle et elle découvrit une corde qu’elle
attrapa pour pouvoir remonter. Une fois en haut, Angéla activa son
porte-bonheur qui lui permit d’ouvrir le piège. Soulagée, elle continua son
chemin puis elle tomba dans un autre piège, mais cette fois-ci il était rempli
de serpents qui l’attaquaient avec méchanceté, mais Angéla savait parler aux
animaux, donc elle décida de les amadouer en leur expliquant sa mission. Les
serpents furent touchés par l’histoire de la licorne et décidèrent de coopérer.
Leur chef dit à Angéla qu’elle avait parcourut presque tout le chemin pour
arriver chez la fée mais il faudrait qu’elle franchisse une des deux portes qui
se trouvaient au bout du tunnel, et il faudrait choisir la bonne sinon elle
tomberait à jamais dans les ténèbres. Elle demanda au serpent de lui donner un
indice mais il lui dit qu’elle devrait compter sur son intuition.
Arrivée devant les deux portes, Angéla ne sut plus
quoi choisir et se rappela qu’elle pouvait toujours utiliser son porte-bonheur.
Elle le sortit et le frotta entre ses mains, ensuite elle vit une lumière qui
apparut, elle décida de la suivre et au bout il y avait la fée qui l’attendait.
Angéla la salua poliment et lui raconta toute l’histoire. La fée réfléchit un
moment et dit : « Très bien, je sais ce qu’il lui faut, je vais te
préparer le remède tout de suite. » la fée disparut quelques instants puis
elle réapparut avec un flacon à la main. Elle le donna à Angéla en lui
disant : « « Tiens, c’est un remède que j’ai préparé avec des
larmes de dragon, c’est très efficace, ça va l’aider à reprendre ses forces
très vite. » Angéla pris le flacon et reprit le chemin du retour en
remerciant la fée. Mais cette fois-ci, comme elle connaissait bien le chemin,
elle ne tomba dans aucun piège. Elle sortit de la caverne et se dirigea vers la
licorne en souhaitant qu’elle soit toujours en vie. Mais une fois arrivée
devant elle, elle découvrit que la licorne ne respirait plus, alors elle mit le
remède sur un pansement et elle le lui passa sur sa blessure et sur le reste de
son corps. Alors, petit à petit, la licorne commença à bouger ses pattes puis
la tête et enfin elle ouvrit les yeux.
Angéla fut soulagée et prit son amie dans ses bras.
Ainsi la licorne lui resta reconnaissante toute la vie.
Georges et le collier magique
Il y avait une fois, un paysan appelé Georges, il
était âgé de dix-neuf ans. Il était très pauvre, il mettait toujours des
vêtements rapiécés et il marchait pieds nus car il n’avait pas assez d’argent
pour s’acheter des chaussures.
Un jour, il alla dans la cave de sa vieille maison où
personne n’était jamais rentré. Il trouva un coffre et il hésita longtemps
avant de l’ouvrir, mais finalement il céda à sa curiosité et l’ouvrit. Il
trouva un collier magnifique mais dès qu’il le toucha, toutes les perles
disparurent et un génie surgit de nulle part et lui dit : « Mon
pauvre Georges, maintenant que tu as ouvert ce coffre tant caché, tu dois
reconstituer le collier qui s’est défait à cause de ta curiosité, sinon pour
chaque perle perdue une personne mourra. » Georges, stupéfait et encore
sous le choc, dit : « Oh malheur ! Croyez-moi monsieur le génie,
je ne l’ai pas fait exprès, mais je suis près à faire tout ce que vous me
demandez pour éviter cela. » Le génie réfléchit un moment et dit :
« Puisque c’est comme ça, je te donnerai la feuille de route à suivre,
mais fais attention, si tu te trompes tu dois tout recommencer. » Georges, tout excité,
répondit : « Merci monsieur le génie, je vous promets de faire
tout mon possible pour réussir ma mission. » « Très bien. » Dit
le génie. « La première étape c’est l’Egypte, la deuxième c’est la Chine,
la troisième c’est la Russie, la quatrième c’est l’Amazonie et la dernière sera
l’Australie. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, Georges partit à
l’aventure sans avoir le moindre bagage, mais le génie l’appela et lui
dit : « Pour te rendre en Egypte, je t’offre une potion magique qui
te permettra d’y aller en faisant un seul pas. Je t’offre également un carnet
qui te permet de réaliser tout ce que tu dessines dessus, mais fais attention,
tu n’as le droit de l’utiliser que trois fois. » Georges s’empara de la
potion et du carnet magiques et commença sa quête.
Soudain, il sentit une petite faim, et pensa que ça
faisait trois jours qu’il n’avait pas mangé. Et tout de suite il pensa à son
carnet magique, il le sortit et dessina de la nourriture dessus et des plats
délicieux commencèrent à se mettre en face de lui. Il était tellement affamé
qu’il dévora tout en quelques minutes. Rassasié, il but sa potion et se
retrouva en un clin d’œil devant les pyramides égyptiennes. Il rencontra le
gardien et lui demanda où se trouvait la première perle, le gardien lui ouvrit
la porte et lui indiqua le chemin en lui disant de faire très attention car il
faudrait ouvrir le bon sarcophage, sinon une maléfique momie reviendrait à la
vie. Georges réfléchit un moment et demanda au gardien de lui donner un indice.
« Le bon sarcophage est dans la pièce la plus sombre. » Dit-il.
Georges entra et suivit les indications jusqu’à ce qu’il vit plusieurs portes.
Il les ouvrit l’une après l’autre et il hésita entre les deux dernières, et
finalement il décida d’ouvrir la plus petite où il trouva un beau sarcophage
tout en or, il l’ouvrit et il trouva une belle perle qu’il mit dans sa poche.
Il quitta la pyramide et en partant il revit le gardien, il alla le remercier
et ce dernier lui proposa son vautour magique qui l’aiderait dans tous ses
déplacements à venir. Georges très reconnaissant salua le gardien et monta sur
le dos du vautour et se dirigea vers la Chine.
En très peu de temps, il aperçut de loin la muraille
de Chine, il demanda au vautour de se poser devant la porte la plus proche, il
commença à découvrir un peu les lieux jusqu’à ce qu’il rencontra un jeune
homme, il lui demanda ensuite s’il pouvait lui dire comment trouver la deuxième
perle. Le jeune homme lui dit qu’il fallait traverser une dense forêt de bambous
et la perle serait au bout, par contre il faudrait faire attention aux serpents
qui sont partout. « Des serpents ! » s’exclama Georges.
« Mais comment je pourrais faire pour les vaincre ? » Le jeune
homme lui dit : « Tu me parais brave mon ami, pour cela je t’offre le
sabre de mon arrière grand-père. Tu verras, avec ce sabre tu ne risques rien.
Il t’indiquera l’endroit où se cachent les serpents et une fois que tu les
auras tous tués, ta perle apparaîtra. » Georges prit le sabre et remercia
le jeune homme, ensuite, il se mit en route jusqu’à ce qu’à la forêt des
bambous, et là son sabre se mit à vibrer indiquant ainsi le premier serpent
qu’il tua en un seul coup. Quelques pas plus loin, il lui indiqua un autre et
plus il avançait, plus il en tuait jusqu’à ce qu’il vit une superbe perle
cachée derrière les bambous. Il mit la perle dans sa poche et appela le vautour
pour l’emmener en Russie.
En un clin, il se retrouva devant le château du Grand
Tsar Tchalaba. Et là, il rencontra une vielle dame qui lui dit que ce qu’il
cherchait était caché dans la chambre du Tsar. Et la vieille dame disparut.
Georges se retrouva tout seul cette fois-ci, mais il se rappela qu’il avait
encore le droit d’utiliser son carnet magique. Il dessina alors une cape qui le
rendait invisible. Ainsi, il rentra au château sans que personne ne se rendit
compte. Il prit la perle, la mit dans sa poche et s’en alla. Une fois dehors,
il appela son vautour et prit la direction de l’Amazonie.
Une fois arrivé, il rencontra un guerrier maya à qui
il demanda où se trouvait la quatrième perle. Le guerrier lui expliqua qu’elle
se trouvait sous la langue du grand crocodile roi du fleuve de l’Amazonie, mais
le rassura car il avait une mixture magique qui lui permettait aux animaux.
Georges but la préparation et continua son chemin à la recherche du crocodile.
Il longea le fleuve et au bout d’un moment il entendit un bruit, il se tourna
et vit le grand crocodile sortir de l’eau et se mettre sur la rive. Il alla
vers lui et lui raconta son histoire. Le crocodile ouvrit sa gueule, sortit la
perle et la tendit à Georges qui le remercia.